Stratégie de valorisation du patrimoine local de Creuzier-le-Vieux
Compte-rendu de la restitution publique du 11 octobre 2017
Le mercredi 11 octobre 2017 s’est déroulée la restitution du projet de valorisation du patrimoine de Creuzier-le-Vieux. Cette séance devait clôturer un stage de 6 mois au cours duquel Sébastien ASTORGUE – étudiant en Master à l’Université Clermont Auvergne – a travaillé à l’élaboration d’une stratégie de valorisation du patrimoine local de Creuzier-le-Vieux. Il s’agissait à la fois de déterminer « l’âme des lieux » en termes de patrimoine mais aussi d’arriver à créer une dynamique collective. Environ 40 personnes ont assisté à cette présentation dont une dizaine d’élus desquels faisaient partie : Myriam SAINT-ANDRE, attachée parlementaire et représentante de Dominique PEYROL, Députée de l’Allier ; François SZIPULA, Maire d’Arronnes et Vice-Président à Vichy Communauté ; Jacques de Chabannes, Maire de Lapalisse et Président de la Communauté de Communes du Pays de Lapalisse.
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Les résultats
Pendant une vingtaine de minute le chargé de l’étude s’est occupé, après nous avoir remis dans le contexte, de présenter les principaux résultats de cette étude. A Creuzier-le-Vieux, le patrimoine est multiple ! C’est un ensemble d’objets patrimoniaux formant un tout ; Croix, lavoirs, chemins et plusieurs vestiges appartenant aux époques Magdalénienne ou mérovingienne forment ainsi le tissu patrimonial creuziérois. Creuzier-le-Vieux c’est aussi un héritage agricole de taille. Longtemps considéré comme le « verger » de Vichy à la grande époque, les pratiques tendent à disparaître et marquent pourtant encore le territoire. On ajoutera à cela le patrimoine naturel alluvial que l’on rencontre sur les berges de l’Allier, ainsi que les écosystèmes trouvables directement sur les coteaux calcaires, tant représentatifs de la Commune. Vous l’aurez compris, on ne parle pas de patrimoine monumental ici, mais bien d’un enchevêtrement d’objets appartenant à des époques différentes.
Mais que faire de cet ensemble ? Il s’avère que cette question reposa sur un processus de participation citoyenne auquel plus d’une quarantaine de citoyens creuziérois ont contribués. L’objectif de cette démarche était de permettre le dialogue et la coopération entre habitants et élus municipaux afin de construire un projet « approprié par tous ». La finalité : devenir « ambassadeurs » du projet à venir mais surtout de son territoire.
A la suite des deux Séminaires Participatifs organisés est né un plan de 38 propositions d’actions. Ces dernières sont parfois projetées à 10 ans ou alors réalisables sur un temps court voire immédiat. Certaines verront le jour d’ici à quelques mois si les conditions sont réunies pour leur réalisation. Car cette stratégie fut coécrite par un collectif et marquée par leur investissement. Sébastien ASTORGUE aura mentionné à plusieurs reprises la nécessité d’une coopération active pour la réalisation des actions préconisées dans la stratégie.
Le livrable de l’étude est donc finalement composé de trois phases de réalisation et d’une feuille de route. Orientations et préconisations y sont inscrites afin que la pérennité de ce projet soit assurée. Le chargé de l’étude préconise la mobilisation des forces vives présentes sur le territoire de Creuzier-le-Vieux et d’ailleurs. Une des premières étapes proposées est notamment la création d’une association citoyenne qui aura pour but de co-porter la stratégie avec la Municipalité creuziéroise.